Vendredi 29 mai 5 29 /05 /Mai 00:00
Nous voici, mes deux compères et moi, dans l'antre du jeux sexuel option BDSM light; rien de bien méchant, je vous rassure.

Des tenues de cuir ou de latex toutes en suggestion (quoique...), des masques, des gants, des baillons, menottes, et...des cravaches, des martinets, des fouets.

Depuis que notre exploration sex shopienne a commencé, je teste allègrement toutes les cravaches sur le derrière (au demeurant fort joli) de mon Lex préféré.

Ici, mes mimines tressaillent quel que soit l'endroit où se pose mon regard. Mes yeux se font joueurs et Lex, pas con, me sort un "Oh non... "plus qu'explicite.

Pas grave, je recommence mon jeu et teste les lanières de cuir sur le popotin rebondi de mon accolyte.

Là, le patron m'interpelle:

"C'est beaucoup mieux si tu utilises deux cravaches ou deux martinets en même temps"

Gné? Je m'amuse, là, mon bon monsieur... J'ai jamais fait ça pour de vrai... Mais, mutine, je ne dis rien et le regarde interressée.

Le maître patron se saisi de deux cravaches, penche un Lex tétanisé sur une vitrine et mon montre.

Il saisit ensuite deux martinets et entame un ballet de lanières de cuirs impressionnante, me dit comment faire, puis "vas y essaie"
Essais sur un Lex dégoutté de se voir cravaché, sur un mannequin affublé d'une tenue impossible à nommer; je me suis bien battue pour tenter d'égaler le niveau de maîtrise de mon maître es cravache.



Il me raconte que pour bien dominer sa soumise, il a accepté pendant longtemps d'être soumis lui même; qu'il s'est entrainé sur ses oreillers pour manier les lianes de cuirs avec autant de dextérité.

T'étonnes pas ma belle d'être si gauche! Un poil bourrée de surcroît, les lianes des martinets s'emmèlaient et mes nerfs faisaient, quant à eux des pelotes.

Comme le messie qui franchit la porte, j'entends un duo de bonsoir! qui me sauve quelques instants de ma leçon.

Je vois un couple de travestis quinquas avancer vers nous le sourire jusqu'aux oreilles...
De trois, nous sommes passés à cinq observateurs de la leçon.
Seule jusqu'ici à tenter de maîtriser le fouettage à deux mains, me voici affublée du plus improbable des collègues.

De nerfs en pelote à sourire; de sourire à rire, il n'y avait qu'un pas.
La leçon a continué dans une ambiance potache et coquine pendant vingt bonnes minutes.

Puis, mon regard se pose sur un objet étrange, dans un écrin.

     - Késakokèce?

     - Ca ma cocotte, c'est un stimulateur clitoridien, et quand tu le retournes comme çaaa, ça stimule le point G

     - Aaaah boonnn? Combien ça coûte ce truc?

     - 120 euros

     - ouch!

     - J'ai moins cher, tiens, celui là, en silicone (au lieu de la céramique) est à 29 euros


Je suis donc ressortie avec un joli dauphin bleu qui, à l'opposé d'un homme ne me donnera aucune chaussette à laver ou de prise de tête...
Par ether-et... - Publié dans : Le sexe et moi
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Jeudi 28 mai 4 28 /05 /Mai 22:03
Ah...les ponts du mois de mai...

Trop cool pour les salariés qui se voient ainsi dotés de jours de congés en prime.
Moi, je gagne pas de jour, juste plus de blé.

Justement, en ce pont de fête du travail, mon inclassable est venu me faire une petite visite.

Samedi soir, Inkan et Ether s'en vont donc dîner avec un Lex ravi de nous revoir.

Il faisait beau, il faisait bon, le repas correct et la terrasse tempérée à souhait. La nouvelle moi n'était donc pas vraiment décidée à trainer ses guenilles jusqu'à sa grotte sitôt la pitance avalée.

Qu'à celà ne tienne, nous sommes à côté de Pigalle, le vin était bon, nos cerveaux un peu joyeux...
Allons donc faire les sex shops!!


Qu'on se le dise, Je n'avais jamais mis un orteil dans un de ces lieux de luxure...

J'étais donc toute émoustillée à l'idée de pénétrer dans un de ces magasins.
Sauf que boulevard de Clichy, un samedi vers minuit, c'est pas que les sex shops...

Les boites de strips investissent dans des racolleurs qui donnent pas vraiment envie, même si, bah...voir un strip, j'aurais pas dit non, moi... Mais, là, ça faisait un peu glaucasse.

Des personnages haut en couleurs, en talons que j'en n'avais jamais vu que dans des films de cul, des mecs en mini jupes... Bref, mes mirettes d'ex coincée du cul se sont régalées!

Plus nous avancions, plus je souriais. Les badauds devaient se dire que j'avais bien de la chance et une soirée prometteuse, flanquée de mes deux beaux mâles.
Ouais...pour la partouze, on verra plus tard. C'est pas avec mes homos préférés que je vais faire ce genre de fête, mais l'idée m'a faite sourire un peu plus.

.

Quant aux sex shop, j'avoue y avoir vu des choses dont je n'aurais jamais imaginé l'existence...
Il doit y avoir des sphincters comme des portes de grange si ces trucs là servent vraiment...
Je veux bien, moi, qu'un animal braillard de 3 kilos envion sorte d'un vagin, mais là, quand même, c'est dans l'ôtre sens!

Je passe sur les films de cul ( on a internet, nous, pas besoin de dvd), les revues à branlette et autres artifices insipides.

Là où j'ai kiffé ma race, c'est en entrant dans un sex shop tendance SM soft.

Mais ça, ça fera l'objet d'un autre article...
Par ether-et... - Publié dans : Le sexe et moi
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Jeudi 28 mai 4 28 /05 /Mai 22:00
TADAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!




L'est pas bôô mon blog, relooké comme une jeune fille en fleur?
D'humeur girly, heureuse de tout, je le trouvais tristouille, fadasse...

Alors, voilà! Y vous plait comme ça?
Par ether-et...
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Jeudi 28 mai 4 28 /05 /Mai 18:09
Coucou, me revoilou!!

Toujours de mise le sourire fiché sur le visage comme nouvelle carte de visite, toujours heureuse de vivre, toujours occupée.

En trainant mes guêtres sur la bloggosphère, je me suis dis qu'ingrate que je suis, je ne nourrissais plus mon blog bien aimé...

Bé oui, mais pour dire quoi?

Parce que côté dépression, analyse, thérapie et autres trucs sympas comme tout, c'est le calme plat. Non, pas de tréssaillement stomacaux, pas de larmes qui pointeraient; traitresses; au coin de mes yeux. Rien de tout ça.

Ca baigne, messieurs, dames!

Et finalement, quand ai je dis que ce blog n'avait pour unique vocation de vider la merde que j'avais dans le coeur, l'âme, et il faut bien l'admettre; les yeux?

Alors, je sais, niveau scoop, pour ceux qui me connaissent, il y a plus frais, mais l'objet de mon pianotage aujourd'hui; c'est le MP3.

Naaannnn! Pas le tout petit bidule qui te crie dans les zoreilles!

Le gros truc. 3 roues, un guidon, une selle; un scooter...Ouais!

A Paris, circuler en voiture, c'est, comment dire...la galère. Et se garer....Hormis enrichir les parcs qui vous coûtent un bras pour chaque heure, vous avez le temps d'avoir le tournis avant de trouver une place...

En bonne ex trouillarde, j'ai choisi LE scoot à 3 roues. pour plus de sécurité. Mon oeil, oui!



L'apprentissage fut rude. De chutes débiles à tremblements de peur, j'avoue être une quiche absolue pour ce qui est du zig et du zag entre les voitures. Faudra déjà voir à rester à la verticale à l'arrêt, hein...

Récit...

Premier jour, Ether fait déjà sa kakoue. Je te bloque les roues avant sans poser les pieds à terre...Trop fastoche!
Jusqu'au moment où je me loupe et je chute (élégament ça va sans dire) comme une merde au beau milieu d'un boulevard...
Un peu la honte, un peu tremblante, je me relève avec la tête du "même pas mal" qui s'impose.
Deux charmants jeunes hommes viennent relever mon engin (200 kg le bougre de con) et c'est tremblante comme une feuille d'automne en plein orage que je remonte sur mon MP3 (plus si rutilant) et continue mon bonhomme de chemin.
Je n'ai jamais retenté l'expérience depuis...

Quelques semaines plus tard, la maniabilité de l'engin commence à m'apparaitre plus clairement. Si je veux reculer, je bloque les roues (avec les pieds à terre, hein!) et je lève les pieds si la route descend un peu et hop, magie, je recule toute seule, sans effort!
Lundi, il y a deux semaines, un parking à scooter plus mal fait que les autres (veulent nous tuer, c'est sûr) m'oblige à bien des manoeuvres pour me garer en marche arrière (qui n'existe pas sur un scoot) pour éviter d'avoir à tracter mes 200 kg de métal pour espèrer repartir.
Au départ, re- douze mille manoeuvres.
Il pleut comme vache qui pisse et vlan! Ether par terre, pas du tout élégament cette fois. "Splash, merde, putain"
Encore ce bordel de merde de blocage de roues que j'ai oublié de faire... J'ai levé nonchalemment les pieds pour reculer... Ca marche bien les roues bloquées, mais si t'oublies de pousser petit bouton; tu choies...

Je vous épargne les esquives félines de voitures tentant de me tuer, de pilages me faisant dire bonjour au pare brise et autres amusements faisant le quotidien du conducteur de deux roues à Paris...

Toujours est il que je suis bien contente de mon bestiau, moi. Je gagne un temps fou, je me gare facilement et je ne connais plus le mot "bouchon" sauf pour une bonne bouteille...

Bon, faut que j'y aille, mon scoot m'attend pour me téléporter à l'autre bout de Paris...
que ça a fait...


Par ether-et... - Publié dans : Le monde...autour
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 14:16
Je disais précédemment pour ceux qui lisent le blog (à ce sujet, un commentaire est toujours bienvenu, et là, je ne vois plus rien depuis belle lurette...) que j'avais repris contact avec mon demi frère.

Bien que cordiaux, nos premiers mail furent tout de même entachés par ce passé que nous avons l'un et l'autre besoin d'exorciser ensemble.
Moi, pour enterrer définitivement les peines et les larmes. Pour trouver les réponses, ou à défaut, tenter de comprendre un peu.
Lui, peut être pour parvenir à se pardonner un jour cet acte qu'il ne parvient à oublier.

Depuis, et à ma grande surprise, nous échangeons régulièrement. C'était ma condition sine qua non pour envisager une rencontre face à face. Apprendre à le connaitre, à le découvrir. Savoir qui est devenu ce grand couillon déguingandé qu'il était. Savoir si il est encore dangereux, tuer mes craintes avant d'être face à face.

Je le découvre doucement, entre méfiance et curiosité. Parfois, même une pointe de tendresse surgit; à la ponctuation d'une phrase qui me touche.
Doucement, je me laisse apprivoiser, allant jusqu'à ponctuer ma dernière missive d'une bise qui était jusque là impensable.

Aujourd'hui, je lui ai donné l'adresse de ce blog. Pour qu'il comprenne, peut être pour qu'il se souvienne, pour qu'il découvre cette thérapie aussi. Celle qui m'a donné le jour une deuxième fois.
Pour que peut être il ose aussi se mettre en danger pour lui au lieu de contre lui.
Pour que peut être il donne sa chance à son enfant qu'il semble aimer plus que tout et qui a déjà trop souffert.
Pour lui donner le dernier rempart à celle que je suis vraiment, comme en réponse à la phrase qu'il m'a faire qui m'a le plus touchée "j'aimerais enfin connaitre ma petite soeur".


Je sais que certains ne comprennent que mal que ma démarche à son égard était celle du pardon. De ce pardon qu'on ne met pas au conditionnel.
Je ne lui ai pas dit mes souffrances, mes batailles ou mes peines pour le diminuer ou augmenter sa culpabilité.
Je lui ai dit pour qu'il sache. Parce que quelque part, ce passé lui appartient un peu aussi.

Alors que peut être, il va venir lire ce blog, j'ai une forme de crainte. Et si c'était trop dur, il ne se souvient pas de tout, et si mes mots étaient trop crus?

Malgré ces craintes, je ne modifierai pas la vérité. Même si elle fait mal, c'est ce qui a été. Au fil du blog, on lit le changement, les progrès. Il n'y a pas que la douleur et les galères.
Il veut connaitre sa petite soeur. C'est ça sa petite soeur.

Ensuite; on continue à avancer... A changer le "il" qu'il était en "demi frère"...
Par ether-et... - Publié dans : Viols et conséquences
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 14:01
Ma nouvelle vie parisienne prend forme doucement.
Passés les démarchages auprès des pharmacies, hôpitaux et autres cliniques, je me rends régulièrement aux déjeuners organisés par mon collègue et fondateur du cabinet avec des prestataires de service.
Kezako que ces gens là?
Ces gens font le lien entre l'hopital et le domicile. Ils organisent, planifient, livrent le matériel nécessaire aux soins et surtout, élisent l'infirmier libéral qui aura l'honneur de prendre le-dit soin en charge.

Premier déjeuner cordial, dans un restaurant du 12ème en classe d'école, l'homme qui décide est ma foi fort sympathique...

Quelques jours plus tard, le téléphone sonne. "Bonjour Ether; c'est Daid, on a déjeuner l'autre jour"
Oui, je me souviens bien, ma mémoire commence à défaillir au delà de plusieurs mois...
"J'ai un soin qui pourrait t'interresser. Tu veux le prendre en charge?"

Diantre! N'en voilà une question bizarre!
Evidemment que je le veux!

Sitôt dit, sitôt fait, me voici avec un soin matin et soir; technique de sûrcroit, ce qui ne gâche rien. Sauf que c'est évident, ce patient là ne va pas rester longtemps chez lui, mais retourner vite à l'hôpital.

Une petite semaine plus tard, ce qui devait arriver arriva. Mon patient fut hospitalisé et je me retrouvai avec deux soins ponctuels et bien peu rémunérateurs...

Deux jours plus tard; autre coup de telephone d'un autre décideur. Cette fois, le soin est exigeant. Quatre passages par jour espacés de six heures. Calculez, peu de sommeil en vue...
Ce soin là dure deux mois. Soin exigeant, technique, ça veut dire, banquier qui va être content...

J'ai accepté ce soin qui me mène bien loin de chez moi. Entre les déplacements et les soins, je passe 8 heures par jour pour un seul patient. Mais j'en suis plus qu'heureuse!

Des soins ponctuels et peu rémunérateurs est né une autre prise en charge plus interressante. Le mari d'une de ces dames aura besoin d'une infirmière. Mon ancienne patiente m'a donc appelé tout naturellement.

Un mois après mon nouveau départ, je fais ce que j'aime, sous des auspices enfin cléments. On me fait confiance, je suis merveilleusement bien acceuillie où je vais.

Mon savoir faire et mon savoir être feront le reste. Nul doute.
Par ether-et... - Publié dans : Le monde...autour
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Mardi 17 mars 2 17 /03 /Mars 14:31
Dhumeur bavarde aujourd'hui...Le soleil, la douceur qui inonde Paris depuis trois jours ou juste la nouvelle moi qui s'extasie encore devant les merveilles de l'extérieur, tout me donne envie de piailler avec délice.

Après mon soin du matin (oui, je n'en n'ai qu'un...), j'ai décidé de m'offrir Paris under the sun.
Direction l'arrondissement de ma tournée, j'ai commencé à entrer dans toutes les pharmacies et à distribuer mes cartes de visites. Le soleil, mon sourire ou juste la sérénité qui émane de moi, je l'ignore, mais j'ai à chaque fois reçu un acceuil des plus charmant.

Pause café en terrasse, puis retour dans mon arrondissement de villégiature, mes petons ne suivant pas jusqu'au bout l'avis de mes désirs: me promener, encore dans les rues.

Cependant non résolue à m'enfermer par un temps pareil, je me suis installée, pour la troisième fois de la matinée, sur une terrasse ensoleillée pour siroter un jus de fruit en lisant tranquillement.

Le soleil donne à l'air un douceur printanière, on se surprend à rêver de parcs dans lesquels nous, parisiens, n'allons pas tarder à envahir pour nous allonger lascivement dans l'herbe...

Soudain, je réalise que ce Paris là ne date pas d'aujourd'hui. Que le soleil, la température fraiche, juste ce qu'il faut, je l'ai connu.
Mais alors, aucune envie de sortir, de cotoyer les autres ne se manifestait. Je rentrais de ma tournée, mangeais, et ne faisait rien du reste de ma journée.

Je suis finalement rentrée aujourd'hui. A contre coeur, en trainant des pieds, passant à la poste chercher des recommandés pour coupine, papotant avec la guichetière (décidément de bonne humeur aussi...quoique, vu qu'ils ont supprimé 4 postes, comprenez ma bonne dame...)

Je suis rentrée et tourne un peu en rond dans cet appartement qui n'est pas le mien. Parce que je n'ai qu'une envie: sortir, voir du monde, papoter, sourire et rire.

Nouveauté délicieuse que d'avoir envie de découvrir cet extérieur qui, il y encore si peu de temps, me tétanisait.

Au delà des petits stress quotidiens bien normaux et inévitables, un sang nouveau coule dans mes veines. Telle une enfant décourant le monde, ma curiosité est mon moteur, mon envie est mon essence et la vie fera le reste...


Par ether-et...
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Jeudi 5 mars 4 05 /03 /Mars 11:50
AH Paris....Ses rues pleines de monde, ses immeubles haussmaniens, ses magasins débordants de merveilles...

Que je suis contente d'être revenue!!

Retour en grande forme, la tête plein de projets, le coeur immense prêt à tout.

Un peu trop peut être...

Forte de la nouvelle personne que je suis, chaque jour me montre mes progrès.
Germe alors une idée un peu folle. Dangereuse aussi, peut être...

J'ai envie de retrouver mon demi frère...de lui dire, lui parler.
Je me mets ainsi en quête d'une adresse mail, parcourant la toile pour trouver le sésame qui me permettra de vomir une ultime fois le fiel qu'il a instillé en moi il y a si longtemps.

Sauf que de fiel, je n'en n'ai plus....

Fi! Si je ne l'inonde pas ainsi, je tiens mordicus à ce qu'il sache. Parce que ce bagage là n'est plus le mien. Retour à l'expéditeur, merci du cadeau, mais non merci.

Je trouve enfin un numéro de portable et une adresse mail.

 Téléphoner? Euh...faudrait quand même voir à pas abuser...C'est un tout petit peu too much pour moi. Pas prête. Pas encore. non, pas question.

 C'est donc parti pour un mail. Un de ces mails qu'on ne sait comment écrire. Comment le commencer, comment le déveplopper, comment le terminer?

J'ai tellement de choses à lui dire. Mais je ne veux pas non plus l'accabler. Ce n'est plus dans ma nouvelle nature. Je veux juste qu'il sache.

Que j'ai souffert, que j'ai perdu tant de temps à cause de ça, que je vais mieux, que je lui pardonne...
C'est pas mal, ça. Sitôt dit, sitôt fait.

Mes doigts pianottent vite, je ne me relis pas. Je sais que ce que j'écris est décousu, pas facile à suivre, mais ça, je ne le ferai qu'un fois. Je ne relirai pas non plus. Pas avant que ma souris n'ait cliqué sur "envoyer message".

Clic. "Message envoyé". Oups...Je me sens conne tout d'un coup.

Dans ma tête des "et si..." se bousculent. Bah...il ne répondra pas; c'est sûr.

Le lendemain après midi, re-oups! Il a répondu.

Je lis, fébrile la missive électronique de mon plus ancien cauchemard... Au début, je m'énerve, sa mémoire lui fait manifestement défaut... Je le sens, il va nier en bloc.

Mes yeux fusillent l'écran et continuent leur progression.

Oh......Il ne nie rien, il admet, il s'en veut, il ne se pardonne pas, ça a changé sa vie. En mal semble t'il.
Une phrase sort du lot "pour moi, les compteurs ne seront jamais remis à zéro".

Il me propose de venir chez lui pour que nous en parlions, pour qu'il me dise, face à face, de vive voix; qu'il me demande pardon. Même si lui ne se le pardonnera pas.

Les larmes coulent sur mes joues. De reconnaissance, de soulagement, de ce sentiment pas très limpide que je n'explique encore pas.

Quel progrès immense, gigantesque!!

Tout ça, c'était hier.

Aujourd'hui, je suis un peu perdue. je ne sais pas bien quoi faire de tout ça. Ca m'encombre un peu.
Je ne veux pas aller chez lui, encore moins seule.

Mais je ne veux pas non plus laisser les choses là où elles sont.

Alors, je vais laisser passer un peu de temps. Je lui réécrirai, un peu. Puis, quand le temps sera venu, peut être accepterai je de le rencontrer pour mettre le point final à cette histoire vieille de 28 ans.
Par ether-et... - Publié dans : Viols et conséquences
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Lundi 2 mars 1 02 /03 /Mars 15:27
Avant de partir pour ma capitale, je me suis rendue une dernière fois chez M.S.

Depuis quelques temps, les séances étaient espacées d'un mois environ; 15 jours pour certaines.

Le travail est plus facile, plus fluide. Je lutte moins, mon esprit est apaisé et ne craint pas de voir ressurgir un squelette planqué dans Dieu sait quel placard.

Cette dernière séance, j'ai failli l'oublier. Absorbée par mes préparatifs, je ne réalisais qu'aujourd'hui c'est ma séance qu'une heure avant...

Lorsque j'ai dit à M.S que je l'avais presque oublié, son sourire fut éloquent...

"Oui, c'est vraiment bien Ether...Vous avez vraiment bien travaillé"

Jusqu'ici, je pensais que l'on se devait de détester son psy; ou du moins, s'en méfier comme de la peste.
Cet homme ou cette femme qui remue la vase a toujours un don pour mettre le doigt là où ça va mal. Très mal.

Mais M.S, jamais je ne l'ai détesté ni ne m'en suis méfiée.

J'ai pour lui un profond respect mèlé d'admiration et d'une infinie reconnaissance. Une main de fer dans un gant de velours, qui a su avec patience et parfois tendresse m'amener à tuer mes démons.
Il a su me mener à la renaissance, parfois malgré moi et je ne saurai jamais le remercier assez pour ça.

Alors, ce lundi là, avant mon départ, j'avais comme une nostalgie dans le coeur. Je savais bien que je ne le reverrai pas de sitôt. Mais j'avais aussi ce sentiment de fierté que l'on ressent quand on sait faire du vélo toute seule.

" Oui, je peux vivre sans tuteur maintenant, tout est entre mes mains"

Dernier test pour voir ce qui en moi pourrait faire barrage à ma vie toute neuve. Rien.
Juste mon esprit qui galope trop vite, encore appeurée par les hommes...Mais, comme dit M.S
"Va falloir passer aux travaux pratiques..."

Je suis revenue à Paris. M.S m'a dit un jour "vous êtes venue ici panser vos blessures, maintenant que c'est fait, vous retournez à votre vie. En mieux". Il a raison.

Malgré celà, je sais que lorsque je retournerai à Aix, j'irai le voir. Peut être pour la dernière fois...
Par ether-et... - Publié dans : Viols et conséquences
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Lundi 23 février 1 23 /02 /Fév 14:02
Il y a déjà un bon moment que je n'ai pas pris le clavier.
Pas faute d'avoir des choses à dire, mais faute de temps et d'énergie...

Janvier et février furent rythmés par mes allers retours Aix- Paris pour organiser mon retour à Paris.

Eh oui! Je capitule, le sud n'est pas fait pour moi...

Je n'y aime pas la vie, pas la façon de vivre, je m'y ennuie et financièrement, je coule.

J'avoue avoir choisi de multiplier les difficultés...Changement radical de lieu et mode de vie, partie sans emploi, plus la thérapie, ceci ajouté aux divers soucis de santé; rien n'a contribué à m'aider dans mon insersion au pays des cigales.

Je ne dis pas, j'ai rencontré des personnes très sympas, mon inclassable et moi avons fait de gros progrès; mais il arrive un moment où il fautb admettre que continuer, c'est s'entêter.

En 6 ans de vie à Paris, je me suis faite endoctrinée jusqu'au fin fond de mon être par notre magnifique capitale.
Amoureuse folle de cette ville, de la qualité de vie qu'elle m'offre, des inombrables possibilités de s'amuser, se cultiver, découvrir; je ne saurais me passer de ma ville lumière.

Ailleurs je me dessèche comme une figue en plein soleil...

Alors que mon cerveau me maltraitait, refusant d'admettre la réalité, mon père est intervenu en sauveur; avec dans ses propos une clarté jusqu'alors masquée par l'orgueil.

Le refus de m'admettre vaincue, l'envie de réussir ce que j'avais si difficilement entrepris me bloquaient, et je ne percevais pas la simplicité de la réponse à mes problèmes.

"Retourne travailler à Paris ma fille!"    

Mais c'est bien sûr!

J'ai hébérgé mon petit frère pendant un an et demi; il peut me rendre un peu! Et ma coupine Chut s'envole vers d'autres cieux trois mois durant!
Elle s'est adorablement proposé de me prêter son chez elle pendant son escapade...fabuleux!

Me restait alors à relancer mes connaissances, entamer les négociations, informer ma banque...

Quelques allers retours à la capitale plus tard; tout était prêt. Juste les inévitables files d'attente à la DDASS et j'ai commencé à travailler ce matin.

Un plaisir indiscible que de retourner chez les patients!! J'ai aujourd'hui la certitude que le libéral est fait pour moi. Il y a là tout ce qui me fait aimer mon métier.

Il ne me reste plus qu'à me trouver un chez moi, pas une mince affaire ici!!
Mais j'ai le temps, je ne suis pas à la rue et j'ai gardé mes affaires dans le sud. Certes, un grand écart pour ce qui est de la stabilité; mais chaque chose en son temps.



De plus, après toutes les difficlutés que mon inclassable et moi avons rencontré depuis mon installation; sentir les larmes monter  chez l'un comme l'autre le jour de mon départ m'a montré que dans le fond; rien n'a changé.
Et ça, c'est probablement la plus belle surprise que mon retour pouvait m'offrir...
Par ether-et... - Publié dans : Un peu de moi
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