Vendredi 29 mai
5
29
/05
/Mai
00:00
Nous voici, mes deux compères et moi, dans l'antre du jeux sexuel option BDSM light; rien de bien méchant, je vous rassure.
Des tenues de cuir ou de latex toutes en suggestion (quoique...), des masques, des gants, des baillons, menottes, et...des cravaches, des martinets, des fouets.
Depuis que notre exploration sex shopienne a commencé, je teste allègrement toutes les cravaches sur le derrière (au demeurant fort joli) de mon Lex préféré.
Ici, mes mimines tressaillent quel que soit l'endroit où se pose mon regard. Mes yeux se font joueurs et Lex, pas con, me sort un "Oh non...
"plus qu'explicite.
Pas grave, je recommence mon jeu et teste les lanières de cuir sur le popotin rebondi de mon accolyte.
Là, le patron m'interpelle:
"C'est beaucoup mieux si tu utilises deux cravaches ou deux martinets en même
temps"
Gné? Je m'amuse, là, mon bon monsieur... J'ai jamais fait ça pour de vrai... Mais, mutine, je ne dis rien et le regarde interressée.
Le maître patron se saisi de deux cravaches, penche un Lex tétanisé sur une vitrine et mon montre.
Il saisit ensuite deux martinets et entame un ballet de lanières de cuirs impressionnante, me dit comment faire, puis "vas y essaie"
Essais sur un Lex dégoutté de se voir cravaché, sur un mannequin affublé d'une tenue impossible à nommer; je me suis bien battue pour tenter d'égaler le niveau de maîtrise de mon maître es
cravache.
Il me raconte que pour bien dominer sa soumise, il a accepté pendant longtemps d'être soumis lui même; qu'il s'est entrainé sur ses oreillers pour manier les lianes de cuirs avec autant de
dextérité.
T'étonnes pas ma belle d'être si gauche! Un poil bourrée de surcroît, les lianes des martinets s'emmèlaient et mes nerfs faisaient, quant à eux des pelotes.
Comme le messie qui franchit la porte, j'entends un duo de bonsoir! qui me sauve quelques instants de ma
leçon.
Je vois un couple de travestis quinquas avancer vers nous le sourire jusqu'aux oreilles...
De trois, nous sommes passés à cinq observateurs de la leçon.
Seule jusqu'ici à tenter de maîtriser le fouettage à deux mains, me voici affublée du plus improbable des collègues.
De nerfs en pelote à sourire; de sourire à rire, il n'y avait qu'un pas.
La leçon a continué dans une ambiance potache et coquine pendant vingt bonnes minutes.
Puis, mon regard se pose sur un objet étrange, dans un écrin.
-
Késakokèce?
- Ca ma cocotte, c'est un stimulateur clitoridien, et quand tu le retournes comme çaaa, ça stimule
le point G
- Aaaah boonnn? Combien ça coûte ce truc?
- 120 euros
- ouch!
- J'ai moins cher, tiens, celui là, en silicone (au lieu de la céramique) est à 29
euros
Je suis donc ressortie avec un joli dauphin bleu qui, à l'opposé d'un homme ne me donnera aucune chaussette à laver ou de prise de tête...
Par ether-et...
-
Publié dans : Le sexe et moi
1
Puis je me suis rendue compte de mon erreur et j'ai éclaté de rire.
Quand je rentre, on se fait une virée sex-shop entre coupines ? J'ai perdu la main en Asie, moi !!
Mille baisers, ma jolie.
Oui, oui, je veux que tu me montre enfin Démonia!
Plein plein de bisous